2019 à Etretat

Inauguration de l’école Rose Duchemin

Vendredi 28 juin 2019, la plaque donnant le nom de Rose Duchemin à l’école élémentaire étretataise a été dévoilée par Madame Catherine Millet, maire d’Etretat. Rose Vallin, épouse du pêcheur Jean Duchemin et mère de 15 enfants, écrivit le récit de sa vie difficile entre son mariage, en 1815, et l’année 1844. Ces mémoires furent achetés par l’écrivain Alphonse Karr pour la somme de 40 francs et publiés dans sa revue Les Guêpes, avant de paraître en ouvrage en 1850 et de connaître un certain succès. Le texte, dans son édition de 1869, en est disponible sur le site gallica de la Bibliothèque Nationale de France : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55966901/f7.image.texteImage.

Réédition de 1880, dans les œuvres complètes d’Alphonse Karr

Baignade interdite pour cause d’incendie

18 juillet 2019

Dans la nuit du 17 au 18 juillet 2019, un incendie ravagea la station d’épuration d’Etretat, faisant craindre une pollution des eaux. En conséquence, la baignade fut interdite par précaution sur les plages d’Etretat, Le Tilleul, Yport et Vattetot-sur-mer, et ce jusqu’au 31 juillet, au grand dam des vacanciers. Ce fut l’occasion de voir flotter sur le perrey un drapeau d’une couleur que l’on ne connaissait pas encore…

Le drapeau violet flotte le matin du 18 juillet

Pas de galets pour Noël

La plage et la falaise d’Aval le 29 décembre 2019

Depuis l’édification, entre 1972 et 1976, d’une digue courbe de 3500 mètres de long destinée au terminal pétrolier d’Antifer, à 6 kilomètres à l’ouest d’Etretat, les étretatais ont pu constater les modifications apportées aux courants responsables du transit des sédiments côtiers. Auparavant, le cordon de galets de silex bien calibrés formant la plage d’Etretat se déplaçait au gré des tempêtes, engraissant parfois le pied d’une des deux falaises aux dépens de l’autre mais le volume en demeurait constant au sein de la rade. Depuis quelques décennies, on a pu constater un amaigrissement régulier de la masse des galets en même temps qu’une augmentation du calibre des galets restants, les silex emportés -les plus fins d’abord- ne revenant plus dans les mêmes quantités. Ce phénomène, qu’on ne peut raisonnablement attribuer à la collecte par les touristes que dans des proportions infimes, est inquiétant pour la protection du village vis-à-vis des inondations marines.

31 décembre 2019 : sous les galets, le sable
L’heure bleue succède à l’heure dorée, le soir de la Saint Sylvestre

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