Des végétaux presqu’humains

La classification du vivant est une démarche scientifique ancienne, remontant au moins à l’Antiquité. En parallèle, coexistent des systèmes de « pensée sauvage », selon l’expression de Claude Lévi-Strauss, qui possèdent d’autres interprétations du monde, ignorant les cloisonnements de la taxonomie.

Les arbres anthropogènes

Dans la plupart des religions, qu’elles soient animistes, polythéistes ou monothéistes, les arbres, par leur double appartenance à la terre et au ciel, sont chargés de toutes sortes de symboles et alimentent une multitude de mythes. Parmi ceux-ci, le mythe de l’arbre donnant naissance à des créatures humaines est un des plus singuliers.

L’arbre nariphon

L’arbre nariphon (appelé aussi nareepol, makaliporn, ou makkaliphala en thaï) est un arbre anthropogène, hybride mi-humain, mi-végétal, dans la mythologie hindoue. Il pousse dans une forêt mythique, Himaphan, autour du mont Meru qui est, à l’instar de l’Olympe, le séjour des dieux. La légende raconte que cet arbre a été planté en douze exemplaires par le dieu Indra, seigneur du Ciel, pour détourner de la femme du bodhisattva Vessantara les ardeurs des ermites qui fréquentaient la forêt. En effet les fruits du nariphon prennent la forme de femmes nues, créées à l’image de la femme d’Indra. Accrochées par les cheveux aux branches de l’arbre d’où elles pendent, elles sont récoltées par les hommes qui, après avoir eu avec elles des rapports charnels, s’endorment profondément.

Fresque du temple de Wat Sanuan Wari Phatthanaram en Thaïlande, peintes par Nai Yuak fin XIXe-début XXe s. et relatant l’épopée du héros Sinxai, qu’on voit ici embrasser une femme-fruit du nariphon, gardé par Phanyathon ; la figuration des organes génitaux masculins et féminins ne laisse aucun doute sur la tournure des évènements (https://www.orientalarchitecture.com/sid/967/thailand/khon-kaen/wat-sanuan-wari)

Les femmes-fruits du nariphon sont encore très présentes dans l’imaginaire thaïlandais et sont vendues par exemple sur les marchés, sous forme d’amulettes plus ou moins grossières. Deux films thaïlandais, Nariphon (Devil Ivy) et Nariphon Khon Phrueksa (Nariphon, People from the Tree) datés respectivement de 2006 et 2010, exploitent le mythe du nariphon.

Image répandue sur Internet, extraite de vidéos YouTube telles que celle-ci de 2012 : https://www.youtube.com/watch?v=YIP05GG6xpQ ou celle-ci de 2019 : https://www.youtube.com/watch?v=uZ_AEHU4Sfc
Fruits Makaliporn conservés comme amulettes au temple boudhiste de Wat Ampawan, Singburi (image extraite d’un article en ligne du Daily Mail en juillet 2016)
Film thaïlandais de Vichian Ta-In contant une expédition scientifique à la recherche du fruit légendaire, censé guérir toutes sortes de maux

L’arbre waq-waq

L’arbre waq-waq est également un arbre anthropogène dont la légende est originaire de Chine ou d’Inde ; probablement croisée de sources préislamiques, elle se répand dans le monde musulman après le VIIIe s., pour nourrir la mythologie persane du XIe au XIXe s. C’est d’abord un arbre produisant des femmes-fruits –à l’instar du nariphon- mais par la suite il devient un arbre à têtes d’humains et d’animaux et fournit un thème iconographique répandu dans la partie orientale de l’aire musulmane, où il rencontre un thème voisin, celui de l’arbre des supplices (zaquum). Celui-ci est  présent en Enfer : ses fruits « sont comme des têtes de diables » et sont destinés à nourrir les damnés, leur procurant de terribles souffrances.

Enluminure d’un manuscrit de Qazvini intitulé ‘Aga’ib al-mahluqat wa-gara’ib al-maqgudat  (Les merveilles des choses créées et les curiosités des choses existantes) (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8432229p/)

Le mythe de l’arbre humain est présent dans un fameux ouvrage persan du Xe s., le Shâhnâmeh (Livre des Rois) de Ferdowsi, qui raconte la visite d’Iskandar (transposition persane d’Alexandre le Grand) à un arbre parlant, composé de deux racines, l’une mâle, l’autre femelle, fusionnées en un seul tronc mais prenant la parole à tour de rôle (le jour pour la branche mâle, la nuit appartenant à la branche femelle) ; les deux parties prophétisent à Alexandre que son règne durera encore 14 ans et qu’il mourra dans un pays étranger.

Au bout du monde, l’arbre qui prédit l’avenir à midi et à minuit, enluminure illustrant le Shâhnâmeh de Ferdowsi, Bodleian Library d’Oxford

L’arbre parlant est encore présent dans d’autes textes littéraires, comme le Garshâsb Nâmeh d’Asadi Tusi (XIe s.), le Dârâb Nameh d’Abu Tâher Tarsusi (XIe –XIIe s.) et les Mille et Une Nuits, d’origine antérieure au IXe s. Dans ce dernier ouvrage est mentionnée l’île Wâq-Wâq ; sur celle-ci pousse un arbre dont les branches ressemblent à des têtes d’homme et qui parlent deux fois par jour, au lever et au coucher du soleil, pour glorifier Dieu.

Dans le folklore préislamique, les voix des branches, émanant des têtes animales et humaines s’exprimant chacune dans sa propre langue, s’entrecroisent, créant un hurlement qui est à l’origine du nom  de ces arbres, wâq signifiant glapissement en persan.

L’arbre d’amour

Une variante occidentale du nariphon et de l’arbre wâq-wâq est représentée par l’arbre d’amour, figure allégorique de la formation du couple. Du XVIe au XIXe s., nombre d’estampes ont été produites, y compris les fameuses images d’Épinal, qui montrent des femmes tentant de déloger des hommes installés dans les branches d’un arbre. Dans d’autres cas, plus rares, la situation des sexes est inversée.

Arbre d’amour, gravure éditée par Charles-Eugène Glémarec, 1858, BnF, T 90

L’arbre aux têtes lui-même n’est pas absent du monde occidental ; il y rencontre les mythes bibliques de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, source des malheurs d’Adam et Ève et de l’arbre de Jessé, représentation de la généalogie de Jésus.

Copie du manuscrit de l’Hortus deliciarum illustré par l’abbesse Herrade de Landsberg au XIIe s., montrant un arbre de vie portant des têtes d’enfants ; BnF, estampes, Ad. 144

On ne saurait clore le chapitre des arbres humanoïdes sans évoquer les Ents et les Huorns, ces arbres sortis de l’imagination de J.R.R. Tolkien, qui parlent leur propre langue, lente et sonore et peuvent se déplacer, comme la forêt de Birnam dans l’acte V de Macbeth. La scène de la marche des Ents sur les Orques est un des épisodes les plus spectaculaires du 2e volet de la trilogie cinématographique de Peter Jackson consacrée au Seigneur des anneaux : Les Deux Tours (2002).

La vogue écologiste a renforcé notre empathie avec les arbres, qui transparait dans cet extrait cinématographique. Le succès phénoménal en 2017 du livre de l’ingénieur forestier Peter Wohlleben « La vie secrète des arbres« , qui souligne la sensibilité des arbres et leur capacité à communiquer entre eux par la rhizosphère, y contribue en estompant les frontières entre les trois mondes aristotéliciens : végétal, animal et humain (Fournier et Moulia, 2018). Ce livre a inspiré le film documentaire L’intelligence des arbres en 2017.

Extrait de Silly symphonies, Flowers and trees, dessin animé de Burt Gillett, produit par Walt Dinsey, 1932 (https://www.dailymotion.com/video/x3twdmc)

Les plantes anthropomorphes

En dehors de ces arbres légendaires, il existe dans la nature des végétaux qui, avec plus ou moins d’effort imaginatif, prennent des aspects anthropomorphes. En voici un échantillonnage, fortement teinté de paréidolie (cette illusion d’optique qui fait voir une forme particulière dans la configuration d’un paysage ou dans la disposition d’objets).

Des racines et des hommes

La mandragore, l’herbe aux pendus qui revigore

Plante herbacée de la famille des solanacées, répandue sur le pourtour méditerranéen, la mandragore est connue dans nos contrées comme la plante des sorcières, à cause de ses propriétés hallucinatoires (dues à sa richesse en alcaloïdes, comme beaucoup de solanacées) et de ses vertus aphrodisiaques présumées mais surtout en raison de la forme plus ou moins anthropomorphe de sa racine pivotante ramifiée, qui nous rapproche de la femme-fruit du nariphon. Comme pour ce dernier, des répliques, souvent sculptées dans du bois, ont été produites en Occident durant le Moyen-Âge et la Renaissance pour servir d’amulettes. Les origines du mythe sont cependant plus anciennes puisqu’elles remontent à l’Antiquité gréco-romaine.

Dioscoride décrivant la mandragore, curieuse peinture à l’huile d’Ernest Board (1877-1934) : ce peintre anglais a représenté une série de scènes scientifiques sur commande de l’industriel Henry S. Wellcome, parmi lesquelles la vaccination de Jenner en 1796, la démonstration de la circulation du sang par William Harvey et la mesure des pressions atmosphériques par Blaise Pascal sur le Puy-de-Dôme

Une légende fait pousser la mandragore au pied des gibets, où elle nait de la semence ou de l’urine des pendus.

Recueil de figures de plantes colorées sur le site de la BnF, Gallica ; à gauche, mandragores mâle et femelle (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b71006236/f17.item)
Recette contre l’infertilité, basée sur la mandragore, herbier du XVIe s., Bibiloteca del Castello del Buonconsglio Monumenti e collezioni provinciali, Trente (in Laios et al., 2018)

Des rites sont attachés à l’arrachage présumé difficile et dangereux de la plante, comme l’utilisation d’un chien, qui meurt à la place du cueilleur. Lors de son arrachage, la mandragore est en effet censée pousser un cri si terrible qu’il tue celui qui tente de cueillir la plante ; les fans d’Harry Potter se souviendront certainement de cette scène du film « Harry Potter et la chambre des secrets», 2e volet de la saga, réalisé par Chris Colombus (https://www.dailymotion.com/video/x7p0tjc)

Ron Weasley apprend à cueillir la mandragore (Extrait du film Harry Potter et la chambre des secrets)

Entre autres œuvres, la mandragore a inspiré un récit de fiction spéculative à André Ruellan sous le pseudonyme de Kurt Steiner : L’herbe aux pendus, paru en 1958 au Fleuve Noir. Plus ancien, le roman sulfureux d’Hanns Heinz Ewers, Araune, die Geschichte eines lebenden Wesens, paru en 1911, conte l’histoire d’une femme-mandragore, née de l’insémination d’une prostituée par le sperme d’un homme guillotiné ; il a été adapté au cinéma à de nombreuses reprises, en particulier par Henrik Galeen en 1928 et en 1952 par Arthur Maria Rabenalt. Plus léger, le film italien de 1965 d’Alberto Lattuada, La Mandragola (La Mandragore) est une comédie dans lequel joua Jean-Claude Brialy.

Le ginseng

Plante originaire d’Asie du sud-est, le ginseng (Panax ginseng) doit son nom à un terme chinois signifiant « homme-racine », en raison de la forme de sa racine, qui est très semblable à celle de la mandragore. Il est cultivé en Chine, en Corée et au Canada. D’après le Vidal, le ginseng est utilisé « pour lutter contre le stress, comme tonique général en cas de fatigue physique ou intellectuelle, et pour aider les convalescents à recouvrer la santé. Il a également la réputation de stimuler les défenses immunitaires, de traiter les troubles de l’érection (impuissance masculine) et de contribuer au contrôle de la glycémie (taux de sucre dans le sang) chez les personnes qui souffrent de diabète de type 2 ».

Racines de ginseng, sur le site marchand http://www.hyperbio.com

Le ginseng et la mandragore ne sont pas les seules plantes à racine pivotante à présenter, de par leur configuration même, un aspect anthropomorphe : c’est parfois aussi le cas des carottes, qui peuvent être bifides dans certaines conditions du sol, de certaines orchidées comme l’Orchis vanillé et l’Orchis moustique (dont les tubercules digités étaient qualifiés de mains de Dieu ou de mains du Diable) et aussi de la bryone (Bryona dioica), surnommée navet du Diable et dont les rituels de récolte et l’utilisation évoquent la mandragore.

Les fleurs et les fruits de la luxure

Psychotria elata

Cette curieuse plante tropicale de la famille des Rubiaceae, originaire d’Amérique centrale et méridionale, est connue sous les noms évocateurs mais très incorrects politiquement de « hot lips » ou –pire- « labios de puta » (inutile de traduire), en raison de la forme et de la couleur de ses bractées avant la floraison (qui, elle, est très ordinaire). L’allure générale de cet arbuste évoque le Gardénia, qui appartient à la même famille.

Psychotria elata, crédit : Kalvicio de las Nieves / CC BY-NC 2.0 / Flickr

Lodoicea maldivica, le cocotier de mer

Ce palmier des Seychelles, appelé plus communément cocotier de mer, doit sa notoriété à la forme de ses graines géantes –pesant jusqu’à 25 kg- dont la morphologie bilobée leur vaut le nom charmant de coco-fesses. Ce serait la plus grande graine actuelle connue ; elle est contenue dans l’enveloppe fibreuse d’une noix de coco. Pour parfaire son potentiel érotique, la germination ajoute à la graine un cotylédon de bonne taille simulant un sexe masculin. Recherchées par les amateurs de curiosités et de pseudo-aphrodisiaques, particulièrement en Chine, ces noix ont atteint des prix ridiculement élevés, ce qui vaut à l’espèce d’être en voie de disparition. Bien joué.

Coco fesse sur le site http://www.alsagarden.com
Coco fesse vendue aux enchères chez Collin du Bocage, Paris

Nepenthes holdenii n’est pas un piège à filles

Cette variété de plante carnivore, dont l’extrémité de la feuille est formée d’un tube-piège à insectes fermé par un opercule mobile, présente par sa forme allongée et la coloration veinée de l’urne, une morphologie qui lui a assuré un succès immédiat sur les réseaux sociaux en 2010 après sa découverte au Cambodge.

Nepetnhes holdenii

L’arbre aux phallus

Désolé de décevoir certain(e)s mais Ormicus phallicus est un des nombreux fakes d’Internet !

Ormicus phallicus, image répandue sur les réseaux sociaux

Cependant ce phantasme est très ancien puisqu’on en trouve l’expression dans des manifestations graphiques en Occident chrétien dès le Moyen-Âge, qu’on l’interprète comme une simple transgression grivoise ou comme l’expression de conceptions du désir féminin et masculin (Klapisch-Zuber, 2010). On peut aussi considérer que ce thème pictural illustre la fertilité symbolique de l’arbre, source de vie et promesse d’immortalité. L’arbre à phallus serait ainsi l’équivalent synecdotique de l’arbre de vie.

Fresque de la fontaine de l’abondance à Massa Maritima (Italie), figurant des femmes se disputant la récolte des fruits d’un arbre à phallus, XIIIe s. (Mattelaer, 2010)
Nonnette cueillant des phallus sur un arbre, enluminure du Roman de la Rose attribuée à Jeanne de Montbaston, XIVe s., BnF, Ms Fr. 2526 (https://readingmedievalbooks.wordpress.com/2012/10/09/jeanne-de-montbaston/)

Cucurbita erotica « Mammula »

Cette courge évocatrice n’existe que grâce à l’imagination créatrice d’une artiste vietnamienne, Nguyen Thi Hoai Mo, qui a créé cette œuvre exposée dans un café d’Hanoï.

The Loofah Treillis, installation de Nguyen Thi Hoai Tho, silicone, plastique composite et fibre de verre, 2011, Singapore Art Museum ; le loofah, ou courge éponge (Luffa aegyptiaca), est le fruit d’une plante grimpante de la famille des cucurbitacées, utilisée comme éponge une fois séchée

Dracula simia

Sous ce nom quelque peu inquiétant se cache une orchidée d’Amérique du sud, dont la fleur évoque peu ou prou une tête de singe, plus précisément de singe capucin ; le centre de la fleur est d’une couleur crème, comme un visage glabre où deux ponctuations sombres figureraient les yeux et le labelle le museau, tandis que la périphérie est colorée en brun, en rouge ou en rose, simulant un pelage. Nous ne sommes plus tout-à-fait dans le domaine des plantes anthropomorphes, mais pas très loin non plus.

Fleur d’orchidée à tête de singe,  crédit : Dick Culbert licence C BY 2.0, (https://www.flickr.com/photos/92252798@N07/10957423336)

La main de Bouddha

Variété de cédrats, la main de Bouddha (Citrus medica) est un agrume aromatique utilisé en cuisine. Le fruit, récolté de novembre à décembre, est composé de quartiers séparés évoquant des doigts jaunes aux extrémités effilées et courbées. Il peut peser jusqu’à 4 kg et mesurer plus de 20 cm.

Citrus medica sur le site marchand http://www.willemsefrance.fr

Des recettes sont proposées sur le site https://cuisinenfolie.blogspot.com/2015/01/main-de-bouddha-un-etonnant-agrume.html et sur le site de Papilles et pupilles (https://www.papillesetpupilles.fr/2011/12/main-de-bouddha.html/).

Un champignon hardcore : le satyre puant

C’est un champignon (Phallus impudicus) dont la forme évoque sans ambigüité un pénis au mieux de sa forme. Il ne lui manque même pas l’odeur (on ne parle ici que de mâles à l’hygiène douteuse). Pour ceux qui auraient l’idée saugrenue d’y goûter, il n’est pas comestible, au moins sous sa forme adulte. L’œuf (primordium), une fois débarrassé de la gélatine qui l’enveloppe, passe pour avoir des vertus aphrodisiaques, sans doute par analogie ; il est plutôt consommé en Extrême-Orient.

Satyre puant, photo ©Marc Gattone sur le site http://www.leschampignons.fr

Une variante du Phallus impudicus, le Phallus indusiatus ou Dictyophora Indusiata, pousse dans les régions tropicales ; sa particularité est de développer, depuis le bord inférieur de son chapeau, un filet blanc à larges mailles (l’indusie) qui retombe autour du pied comme un voile, ce qui lui vaut en Australie le nom de Jeune fille voilée. Il est vendu séché en Asie, comme condiment et comme aphrodisiaque.

Les frontières de l’humain

Les mythes anciens d’hybridation homme-végétal ou homme-animal renvoient à la question fondamentale de la définition de l’humain, question qui prend de nouveaux aspects depuis que l’homme peut sérieusement envisager sa propre transformation, à la fois par la manipulation génétique et par l’adjonction au corps d’éléments non humains. Cette question du transhumanisme fait actuellement l’objet d’une exposition au Musée de l’Homme à Paris : « Aux frontières de l’Humain », où elle sera présentée jusqu’au 30 mai 2022.

Pour en savoir plus :

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