La collection d’amulettes du Dr Joseph Bellucci au MANU de Pérouse (Italie)

Un savant touche-à-tout

Le Docteur Giuseppe (Joseph) Bellucci est né à Perugia (Pérouse) le 25 avril 1844 et mourut dans la même ville le 3 janvier 1921. C’était un scientifique universitaire, chimiste de formation ; il enseigna la chimie à l’Université de Pérouse, dont il fut également recteur. Mais, comme beaucoup de savants de son époque, ses centres d’intérêt allaient bien au-delà de sa discipline d’origine. C’est ainsi qu’il se passionna très tôt pour une anthropologie culturelle globale, englobant dans un même champ d’investigation la préhistoire –discipline encore jeune, l’ethnographie et le folklore. En tant que préhistorien, il mena des recherches de terrain en Italie centrale, en particulier en Ombrie et dans les Abruzzes, et collecta des artefacts et des restes fauniques pléistocènes dont quelques exemplaires sont présentés dans un cabinet de curiosités reconstitué au Musée archéologique de Pérouse. On lui doit la découverte, autour du Lac de Trasimène, de sites échelonnés  du Paléolithique moyen à l’Âge du Bronze. Son travail d’archéologue était reconnu et Bellucci figure parmi les membres fondateurs des Congrès internationaux d’archéologie préhistorique.

Portrait de Giuseppe Bellucci, seconde moitié du XIXe s., coll. particulière, reproduite sur le site http://www.piloton.it/forteana/bellucci/bellucci.html

Un collectionneur non fétichiste

C’est sans doute par le biais de la collecte d’artefacts lithiques préhistoriques que Giuseppe Bellucci a été conduit à se passionner pour les amulettes. Dans les campagnes italiennes de la seconde moitié du XIXe siècle, d’antiques croyances populaires s’attachaient encore à ces objets dont l’origine paraissait surnaturelle et auxquels on prêtait des vertus magiques. De fil en aiguille, le savant pérugin s’intéressa à l’origine de ces croyances et à leur diffusion ; dans la perspective évolutionniste qu’il avait adoptée, il voyait dans les pratiques magiques populaires un témoignage d’une culture animiste primitive ante-historique. Il se fit folkloriste et ethnographe, parcourut l’Italie mais aussi certains pays africains où la présence italienne était importante, comme la Tunisie et la Lybie, à la recherche de fétiches protecteurs et des croyances qui leur étaient attachées. Il se constitua ainsi, dans un but strictement scientifique, une collection d’amulettes qui passait à l’époque pour la plus riche du monde, assortie d’une multitude d’informations collectées. Composée de plus de 2000 objets, elle a fait l’objet de nombreuses publications de la part de son propriétaire pendant près de quarante ans et a été présentée à l’occasion de différentes expositions universelles à la fin du XIXe siècle. Après la mort de Bellucci, elle échut à la ville de Pérouse. Elle est aujourd’hui exposée au public dans une salle dédiée du musée archéologique national de l’Ombrie (Museo Archeologico Nazionale dell’Umbria ou MANU), installé dans l’ancien couvent San Domenico aux portes de la ville de Pérouse, piazza Giordano Bruno. Sa présentation est le fruit d’une collaboration entre la Surintendance pour les biens archéologiques de l’Ombrie et la section d’anthropologie de l’Université de Pérouse. Elle s’inspire du classement raisonné et très rigoureux du savant, qui avait véritablement fait œuvre scientifique :

« La collection actuelle est formée d’objets différents en métaux, minéraux, pierres, verres, ambre, jais ; elle est formée d’animaux ou de leurs parties (os, ivoire, dents, cornes, ongles, poils, coquilles, coraux) ; de végétaux ou de leurs parties (racines, bulbes, bois, écorce, fruits). Cette collection se trouve distribuée sur quatorze tables (32 x 45), numérotées de 1 à 14 et les objets qu’y sont liés (sic), sont à leur tour désignés par un numéro d’ordre imprimé. La description de chaque objet comprend deux parties ; la première se rapporte au catalogue matériel proprement dit ;  la deuxième à  la partie descriptive. La première partie comprend : 1° le numéro d’ordre correspondant au numéro imprimé au dessous de chaque objet sur les tables ; 2° le nom avec lequel on désigne d’ordinaire l’amulette ; 3° l’indication de la vertu, ou des vertus principales attribuées à l’objet ou aux objets, en observant que lorsque cette indication manque, on doit y appliquer celle déjà attribuée auparavant aux amulettes désignées sou s le même nom ; 4° la provenance des objets ; 5° le numéro du catalogue général de ma collection privée, appliquée sur chaque objet, en papier blanc jusqu’à7000, et depuis en papier jaune. À ces indications fait suite la partie descriptive de l’amulette, avec des notes particulières, lorsque cela a été nécessaire. » (Bellucci, 1889).

Le cloître abritant le musée archéologique de Pérouse
Musée archéologique de Pérouse, couloir et salles d’exposition du premier étage

Amulettes, gris-gris et fétiches

Dans une pénombre propice aux divagations fantasmagoriques, une trentaine de vitrines présentent chacune entre une vingtaine et une cinquantaine d’objets, de petite taille pour la plupart. Les vitrines sont classées en fonction à la fois de la typologie des objets en pierre, en os, en métal, en tissu, en plumes, en cheveux, etc., et de l’usage qui en était fait (protection contre la foudre, la grêle, facilitation de la conception et de l’accouchement, etc.). On trouve ainsi pêle-mêle des médailles religieuses, des clochettes, des sachets en tissu ou en peau, des pendentifs de toute sorte en os, en métal, en céramique ou en corail, des clefs, des peignes, des ossements d’animaux, des épingles, des mains de Fatma et des manofica, des pointes de flèche et des haches en pierre, des coquillages, des opercules de mollusques, des végétaux (comme le sureau ou la Rose de Jéricho), des étoiles de mer, des ampoules, des fers à cheval, des cordelettes à nœuds, des filets, des hippocampes, des plaques d’ivoire, des dents d’ours, de lion, de cerf, de cheval, de requin, de sanglier ou de taupe, des fusaïoles, du byssus de coquillages, du sel, de l’eau bénte, de la terre de lieux saints, des ergots de coq et de dinde, des pattes de taupe, des limacelles de limace, des dentales, des cauris, des pinces de crabe, du crin de cheval, des clous, des limonites ou pierres d’aigle, etc. À la lecture de cet inventaire, on songe aux breloques qui garnissent le charivari du costume traditionnel bavarois (http://www.carnetsdepolycarpe.com/le-costume-bavarois/).

Détail de la vitrine 5 : le n°11 est constitué de deux mandibules de hérisson, c’est une amulette destinée à empêcher que la femme qui la porte ne s’engage dans les passions amoureuses non partagées ; les n°12 à 19 sont des exemplaires de manofica ou main-figue, destinée à prémunir du « nouement d’aiguillette »
Crâne humain sculpté en ivoire, amulette contre les orages ou contre la sècheresse, détail de la vitrine n°4.
Vitrine n°8 : amulettes contre la fièvre puerpérale

Une grande partie des objets patiemment collectés par Balducci proviennent d’Italie, en particulier de l’Ombrie et des Abruzzes mais les dernières vitrines sont consacrées aux amulettes provenant de diverses parties du Monde (Afrique du Nord, Proche-Orient, Amérique du Nord,…).

La protection humaine est leur objectif principal mais, dans un monde paysan, la protection des animaux domestiques, voire des cultures, n’est pas oubliée. En revanche, à la différence du talisman, l’amulette est un élément protecteur purement passif (https://www.cnrtl.fr/definition/amulette). Qu’on ne s’attende donc pas à une présentation exhaustive de l’ensemble des objets magiques.

L’usage de l’amulette réside essentiellement dans la prévention de différentes affections -particulièrement celles qui sont liées à la reproduction humaine- et des éléments naturels néfastes. Ainsi un fragment de rameau de sureau porté en pendentif durant la grossesse est supposé éviter la fausse couche, un bracelet de noyaux d’olive est censé favoriser la conception, une variété de géode (appelée pierre gravide ou pierre d’aigle) soulage des douleurs de l’accouchement tandis que des perles de pierre blanchâtre (pierres de lait) favoriseraient l’allaitement. Un hippocampe frais ou desséché, placé sur la poitrine, devait lutter contre la mastite puerpérale, due –croyait-on- à la présence d’un cheveu dans les glandes lactifères ; les mandibules de hérisson étaient utilisées de la même façon, les deux animaux possédant dans la médecine traditionnelle la capacité d’extraire les cheveux du corps humain. La pierre serpentine ou serpentinite, qui tire son nom de son aspect écailleux et de sa couleur verdâtre, est réputée prévenir des morsures de serpents et des piqûres de scorpions.

Si beaucoup de ces superstitions sont antérieures au christianisme, le syncrétisme religieux a absorbé les croyances populaires en les mêlant aux traditions apocryphes de l’Église catholique et aux récits hagiographiques. C’est de cette manière qu’ont été élaborées certaines amulettes complexes, inspirées du pouvoir thaumaturgique des reliques sacrées.

Amulette représentant une grenouille assise sur un croissant de lune portant une inscription religieuse (dessin de Balducci, 1907)
Photographie de Giuseppe Bellucci : croix de roseau dans laquelle sont insérés un rameau d’olivier et une feuille d’iris, qu’on plante autour des cultures le 3 mai ; au sommet ont été insérés des épis de blé en reconnaissance de la protection tutélaire qui a été apportée contre la foudre
Clef associant une croix dans la partie supérieure et une manofica à l’extrémité inférieure ; dessin de Balducci, 1907

Céraunies, pierres de foudre et glossopètres

Une place à part est réservée aux amulettes destinées à prévenir de la foudre et de la grêle ; bon nombre de ces objets sont en réalité des artefacts préhistoriques, dont l’interprétation réelle était inconnue de leurs possesseurs, qui leur attribuaient une origine naturelle extraordinaire. C’est peut-être la source de l’intérêt pour les amulettes de Bellucci, féru de Préhistoire, et le point de départ de son travail.

Vitrine n°1 : pierres de foudre (pietri del fulmine)

Les haches en pierre, particulièrement les haches polies, ont depuis longtemps retenu l’attention des hommes du fait de leur morphologie particulière et de leur enfouissement dans la terre. Une tradition qui se perd dans la nuit des temps attribuait leur origine à l’action de la foudre dans le sol, d’où leur nom de « pierres de foudre », ou « céraunies » (du grec κεραυνίας, littéralement frappé par la foudre), chez les auteurs antiques. Cette croyance était universellement répandue.

Planche publiée par le préhistorien français Émile Cartailhac en 1877

Les pierres de foudre étaient recherchées dès l’Antiquité et les cabinets de curiosités, de la Renaissance au XIXe s., en possédaient leurs exemplaires.

Céraunies publiées en 1599 dans le Museum metallicum d’Ulisse Aldrovandi, naturaliste bolonais, planche reproduite par A. Laming-Emperaire, 1964

Par analogie, les pierres de foudre étaient censées protéger de la foudre :

Ceraunus est mult bele piere

Si chet o fuildre mult est chere

Ki chastement la portera

La fuildre mal ne li fera

Marode, Liber lapidum, vers 1090, cité par A. Laming-Emperaire, 1964
Exemples de haches polies réutilisées en amulettes, in Cartailhac, 1877 (source : gallica.bnf.fr)

Dans la collection Bellucci, plusieurs haches en pierre polie sont perforées dans leur partie proximale pour être portées avec le tranchant dirigé vers le bas ; d’autres sont entourées d’un lien pour être suspendues.

Hache taillée provenant de la région de L’Aquila dans les Abruzzes, détail de la vitrine n°3
Pointe de flèche à pédoncule et dent fossile de squale, publiées sous le nom de glossopètres dans le Museum metallicum d’Ulisse Aldrovandi, planche reprodute par A. Laming-Emperaire, 1964

Les pointes de flèche, pour leur part, étaient réputées protéger également du tonnerre mais on leur prêtait aussi des vertus thérapeutiques, comme la facilitation des accouchements. Leur interprétation était variable : pierres de foudre,  pierres tombées du ciel lors des éclipses de lune (c’était l’explication fournie par Pline l’Ancien) ou encore dents de serpent pétrifiées (d’où le nom de glossopètres), interprétation qui suvécut jusqu’au XVIIIe s. dans le monde savant. C’est peut-être leur allure vaguement anthropomorphe, lorsqu’on positionne la pointe vers le bas (en particulier dans le cas des pointes de flèche à pédoncule) qui est à l’origine de leurs qualités magiques. Elles étaient portées en pendentif attachées à un lien, serties d’argent ou placées dans un petit sachet.

Pointe de flèche placée dans un petit sachet, détail de la vitrine n°3
Pointe de flèche montée en pendentif, amulette contre la foudre provenant de Tocco da Casauria près de Pescara (reproduite in Baronti, 1995)
Racloir (?) paléolithique en silex perforé, amulette provenant de Lucignano près du Lac Trasimène, censée protéger de la foudre mais aussi faciliter l’accouchement et l’allaitement (reproduit in Baronti 1995) ; Balducci en donnait la description suivante : « Pierre de foudre. – Préservait des coups de foudre.- Lucignano, Arezzo, Toscana.- 3224. Grand racloir en silex rougeâtre avec un trou naturel, par où passe une courroie, avec laquelle on tenait suspendu l’objet lithique à la tête d’un lit, parmi des images de petites Madones et de Saints. »(Balducci, 1889)

En 1889, à l’Exposition universelle de Paris, figurait une collection d’amulettes italiennes qui avaient été obtenues à grand-peine de paysans italiens qui les considéraient comme sacrées. Parmi ces amulettes, nombreuses étaient les haches polies et les pointes de silex. On y voyait même un grand racloir de silex taillé qui avait été trouvé en Toscane, suspendu à la tête d’un lit, en compagnie de nombreuses images de madones et de saints ; on y voyait aussi une pointe de flèche dans une sorte de sachet, en forme de cœur qu’une vieille campagnarde de l’Ombrie avait attaché à la tête de son lit au milieu des images des saints : pendant les orages elle allumait des chandelles et priait devant cet objet. C’est également de l’Ombrie que provenait une hache polie enfermée dans un sachet de cuir avec des feuilles de rosier qui avaient été elles-mêmes enveloppées de papiers sur lesquels étaient imprimées des prières en latin… 

Annette Laming-Emperaire, 1964
Amulettes figurées par Cartailhac en 1877 ; l’auteur précise que les habitants des Abruzzes les nomment lingue di S. Paolo et que, lorsqu’ils en trouvent une, ils « s’agenouillent dévotement, la lèvent de terre avec leur propre langue & la conservent comme une des plus puissantes amulettes«  (source : gallica.bnf.fr)
Extrait du catalogue de la collection Bellucci présentée à l’Exposition universelle de 1900 à Paris (A. de Mortillet, Bulletin de la Société d’Anthropologie de Paris, 1900)

Les Français aussi

Le Dr Bellucci ne fut pas le seul archéologue préhistorien fasciné par les amulettes. Adrien de Mortillet, professeur à l’école d’anthropologie de Paris et continuateur des travaux de son père Gabriel, constitua pendant plus de 50 ans, de la fin du XIXe s. à 1930, une collection d’objets magico-religieux comprenant environ 6000 amulettes, porte-bonheur et reliquaires, auxquels s’ajoutaient 20.000 pièces et médailles religieuses à usage protecteur et prophylactique ainsi que des chapelets. Des documents tels que coupures de presse, images pieuses, prières, traités de médecine religieuse et même modèle de tatouages religieux étaient également collectés par Adrien de Mortillet. Cette fascination pour le fait religieux est paradoxale lorsqu’on connaît les convictions violemment anticléricales de Gabriel de Mortilet.

Une sélection d’amulettes de la collection Adrien de Mortillet sur le site du Pitts River Museum (http://web.prm.ox.ac.uk/amulets/)

Les objets provenaient de toutes les parties du monde et couvraient une période de fabrication la plus large, de la Préhistoire à l’époque contemporaine. Face à de graves difficultés financières et physiquement submergé par l’accumulation d’objets dans son modeste logement, Adrien de Mortillet dut finalement se résoudre à vendre sa collection. À l’issue de tractations avec diverses institutions à travers le monde, c’est le Pitts River Museum qui se porta acquéreur et la collection de Mortillet partit pour l’Université d’Oxford où elle se trouve encore aujourd’hui (http://web.prm.ox.ac.uk/amulets/) mais le Mucem de Marseille possède une série de planches photographiques des objets la composant (Ph. Roux, 2021).

Photographie de la collection Adrien de Mortillet, Mucem, n° inv Ph.2009.00.12.110 (http://www.mucem.org)

Pour en savoir plus

  • Giancarlo BARONTI : « …Né porcherie né acque rie… ». Forme di protezione magico-religiosa contro il fulmine e la grandine dalla collezione di amuleto « Giuseppe Bellucci ». Volumnia editrice, 1995, 96 pages. http://www.piloton.it/forteana/bellucci/bellucci.html
  • Giancarlo BARONTI : Tra bambini e acque sporche. Immersione nella collezione di amuleti di Giuseppe Bellucci.  Éd. Morlacchi, 2009, 404 pages.
  • Giuseppe BELLUCCI : Catalogo della collezione di amuletti inviata all’Esposizione Nazionale di Milano. Tipografia di Vincenzo Bartelli, Pérouse, 1881.
  • Joseph BELLUCCI : Du culte de la pierre. IXe session du Congrès International d’anthropologie et d’archéologie préhistorique tenu en 1880 à Lisbonne, 1884, p. 470-471.
  • Joseph BELLUCCI : Catalogue descriptif d’une collection d’amulettes italiennes envoyée à l’Exposition Universelle  de Paris 1889. Imprimerie Boncompagni, Pérouse, 1889. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8759197.image
  • Giuseppe BELLUCCI : Il fulmine nel concetto popolare antico e moderno. Rendiconti della Societa Italiana di Antropologia, Etnologia e Psicologia comparata, Archivio per l’Antropologia e l’Etnologia, t. XXI, n°3, 1891, p. 432-433.
  • Giuseppe BELLUCCI : Amuleti italiani contemporanei.Catalogo descrittivo della collezione inviata all’Esposizione Nazionale di Torino. Unione Tipografica Cooperativa, Pérouse, 1898.
  • Giuseppe BELLUCCI : Il feticismo primitivo in Italia e le sue forme di addamento. Unione Tipografica Cooperativa, Pérouse, 1907.
  • Giuseppe BELLUCCI : Amuleti italiani antichi e contemporanei. Pérouse, 1908.
  • Giuseppe BELLUCCI : Gli Amuleti. Un capitolo di psicologia popolare. Unione Tipografica Cooperativa , Pérouse, 1908.
  • Giuseppe BELLUCCI : Parallèles ethnographiques. Amulettes. Libye actuelle, Italie ancienne. Unione Tipografica Cooperativa, Pérouse, 1915.
  • Paul BROCCA : Sur le genre du mot amulette. Bulletins et Mémoires de la Société d’Anthropologie de Paris, t. 12, 1877, p. 76-78.
  • Émile CARTAILHAC : L’âge de la pierre dans les souvenirs et superstitions populaires. Éd. Reinwald, Paris, 1877, 102 p. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6545261f/f11.item.texteImage)
  • Lorente FERNANDEZ : Pietre del fulmine e saetta. Las piedras del rayo y el relampago de la Collezione di Amuleti ‘Giuseppe Bellucci’ (Oerugia, Italia). Revista de Folklore, n°463, 2020, p. 20-47.
  • Annette LAMING-EMPERAIRE : Origines de l’archéologie préhistorique en France. Éd. Picard, 1964.
  • Adrien de MORTILLET : Catalogue de l’exposition universelle de 1900. Bulletin de la Société d’Anthropologie de Paris, 5e série, tome 1, 1900, p. 254-294 (inclut le catalogue de la collection d’amulettes italiennes anciennes et contemporaines de G. Bellucci).
  • Philippe ROUX : Histoire de collections. Communication présentée au Colloque « Préhistoire et anthropologie entre science, philosophie, politque et internationalisme. À propos de Gabriel de Mortillet », Saint-Germain-en-Laye, Paris, 25 et 26 novembre 2021.
  • https://www.musei.umbria.beniculturali.it/musei/museo-archeologico-nazionale-dellumbria/la-collezione-di-amuleti/
  • https://www.treccani.it/enciclopedia/giuseppe-bellucci_%28Dizionario-Biografico%29/

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